La fertilité masculine a fortement chuté en l’espace de quelques décennies et une part non négligeable des cas d’infertilité peuvent être expliqués (au moins en partie) par une anomalie du côté de l’homme.
Le spermogramme est l’examen médical de référence pour déceler une anomalie au niveau du sperme et des spermatozoïdes (forme, mobilité, concentration, etc.)
En cas de spermogramme présentant des anomalies, on demande généralement à l’homme d’en refaire un autre 3 mois plus tard, pour confirmer le diagnostic et trouver un traitement ou un protocole PMA approprié si besoin.
Un spermogramme peut être largement amélioré en l’espace de 3 mois, grâce à la mise en place d’une hygiène de vie adaptée.
En effet, si on a tendance à systématiquement investiguer du côté de la femme lorsqu’un couple n’arrive pas à concevoir, il est tout aussi important de creuser aussi du côté masculin. Heureusement, il existe des solutions face à ce déclin de la fertilité masculine, et notamment un examen médical permettant de déceler une anomalie : le spermogramme.
Dans ce qui suit, on vous explique tout ce qu’il y a à savoir à son sujet : dans quelles conditions il doit être réalisé, ce qu’il évalue exactement et quelles anomalies il peut détecter. Aussi et surtout, on vous explique pourquoi et comment on peut améliorer son spermogramme !
Quand on est en essai bébé, il est judicieux d’éviter certains lubrifiants qui peuvent endommager les spermatozoïdes, et on peut préférer un lubrifiant qui augmente les chances de concevoir, notamment quand une grossesse tarde à arriver.
Les lubrifiants de fertilité ont généralement une composition assez spécifique, au pH neutre, à base d’eau, d’acide hyaluronique et d’éléments nutritifs pour les spermatozoïdes, contrairement aux lubrifiants plus classiques qui peuvent nuire à leur survie dans le vagin.
Le lubrifiant ne suffit pas à lui seul pour garantir une grossesse, mais peut permettre de ne pas perturber la fécondation.
Au-delà de bien choisir le timing des rapports, il y a un élément auquel on ne pense pas toujours quand on est en couple et qu’on veut avoir un enfant : le choix du lubrifiant (si tant est qu’on en utilise bien sûr !!).
Si le gel lubrifiant doit retrouver ses lettres de noblesses et peut être très utile pour rendre les rapports plus agréables, il est important de bien le choisir pour ne pas ruiner tous ses efforts : en effet, les lubrifiants les plus classiques peuvent attaquer les spermatozoïdes et altérer la fertilité, notamment quand le sperme n’est déjà pas d’une qualité optimale. Il est donc préférable de se tourner vers un gel lubrifiant spécialement conçu pour protéger lesdits spermatos, car oui, ça existe !
Les règles sont un phénomène physiologique normal et la résultante de toute une cascade hormonale, signifiant qu’il n’y a pas eu de fécondation lors du cycle précédent.
Elles démarrent à la puberté et s’arrêtent à la ménopause. Entre temps, les femmes ont environ 450 fois leurs règles dans leur vie, hors périodes de grossesse et/ou prise de contraceptifs hormonaux !
Les règles sous pilule ne sont effectivement pas de véritables règles, puisque le contraceptif bloque l’ovulation.
Il n’est pas possible de calculer la date de ses prochaines règles, mais l’observation de son cycle menstruel et l’apparition de certains symptômes permettent de les voir arriver.
Les règles « normales » durent 2 à 7 jours, sont rouges et surviennent tous les 21 à 35 jours, tout étant régulières.
Les règles ne sont pas censées être trop douloureuses : si c’est votre cas, il est important de consulter un professionnel de santé. Idem si vos règles ont une couleur, une durée ou une abondance qui sortent de la norme, afin d’écarter tout éventuel problème de santé.
Règles, menstruations, menstrues, ragnagnas, etc., s’il existe de nombreux termes pour les décrire, une de leurs caractéristiques fait l’unanimité (ou presque) : on se passerait souvent bien volontiers d’elles !
Et pourtant, les règles sont loin d’être un phénomène inutile, aléatoire voire, pire, sale ou honteux.
Elles sont le signe que chaque mois, notre corps est fertile. Elles jouent un rôle de premier plan dans notre fécondité mais aussi dans notre féminité et notre santé en général ! C’est en quelque sorte un super pouvoir que les hommes n’ont pas ; )
Le souci est que la grande majorité des femmes ne sont pas armées pour écouter leur cycle menstruel et n’entendent donc pas tout ce que leurs règles ont à leur dire (en tout cas de positif !). En effet, l’UNESCO a révélé que 2 femmes sur 3 n’ont aucune idée de ce qui se passe dans leur corps quand leurs règles arrivent.
Vous voulez comprendre ce que signifient vos règles, pourquoi elles sont parfois douloureuses, comment elles pourraient l’être moins ? Comment il est possible de les anticiper ? Pourquoi, parfois, elles sont aux abonnées absentes ? On vous explique tout !
Le mécanisme physiologique des règles
Le déroulé du cycle menstruel
On l’a dit, les règles n’interviennent pas par hasard. Elles sont le signe que, pendant le cycle précédent, on a ovulé mais aucune fécondation n’a eu lieu.
Raison pour laquelle les femmes qui ont “pris un risque” sont soulagées de les voir arriver, tandis que celles qui espèrent une grossesse les interprètent comme un difficile constat d’échec.
Plus concrètement, chaque cycle menstruel se découpe en 4 phases :
Les règles, qui démarrent un nouveau cycle, mais sont en fait l’achèvement du cycle précédent (on y revient !).
La phase pré-ovulatoire (ou phase folliculaire), au cours de laquelle, sous l’effet d’hormones, les oestrogènes, votre corps fait maturer un ovule dans l’un de vos ovaires et fait grossir la muqueuse de votre utérus pour qu’en cas de fécondation, un embryon puisse venir s’y implanter. En quelque sorte, il commence à préparer un nid bien douillet pour un futur bébé.
La phase ovulatoire, lors de laquelle l’ovule est libéré et votre corps produit de la glaire cervicale : c’est là que tout se joue ! Soit l’ovule est fécondé par un spermatozoïde et c’est parti pour 9 mois de grossesse, soit il n’y a pas de fécondation, et l’ovule est détruit au bout de 12 à 24h.
La phase post-ovulatoire (ou phase lutéale), au cours de laquelle votre corps n’a pas encore identifié s’il y avait eu, ou non, une fécondation. Une autre hormone entre alors en jeu, la progestérone (sécrétée par le corps jaune), pour faire en sorte que le nid reste bien en place pour accueillir l’éventuel embryon. Ce “doute” dure environ 14 jours, aux termes desquels le corps réalise s’il y a ou non un embryon.
S’il est présent, il est accueilli dans le nid qui reste en place les 9 prochains mois et les hormones (notamment la progestérone) restent élevées. C’est la raison pour laquelle on n’a pas de règles enceinte !
En revanche, en l’absence d’embryon, le nid n’a plus lieu d’être et il doit être évacué : les fameuses couches vascularisées de l’endomètre se détachent, donnant lieu aux règles, qui marquent le début d’un nouveau cycle ! Les hormones chutent d’un coup, avant de remonter progressivement pour faire mûrir un nouvel ovule.
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le nid ait “enfin” une utilité et que le cycle s’interrompe le temps de la grossesse.
Les règles sont donc le signe que votre corps est bien fertile, qu’il s’est préparé à accueillir une grossesse mais que, faute de rapport fécondant, il remballe son attirail et l’évacue.
Mais les règles ne signifient pas que le corps se nettoie ou qu’il se purifie. Il reste propre et pur pendant les règles ! Ce n’est que le signe qu’il n’a pas été fécondé et qu’il doit donc se débarrasser d’une couverture qu’il a construit pour rien. C’est tout !
Les règles, conséquence de l’ovulation et d’une absence de fécondation
Les règles, ou menstruations, correspondent donc tout simplement à l‘évacuation de l’endomètre. Elles contiennent de la muqueuse utérine, du sang, des sécrétions vaginales et… des cellules souches, des cellules qui sont également produites par notre moelle osseuse et qui peuvent ensuite se différencier en différentes cellules du corps humain, ce qui permet d’ouvrir le champ des possibles à la recherche médicale, grâce à nos menstruations 🙂
En termes de quantité, même si les règles paraissent parfois impressionnantes, une femme ne perd en général que 40 à 80 ml de sang, soit l’équivalent de 8 à 16 cuillères à café environ.
Les menstruations surviennent 11 à 16 jours après l’ovulation (jamais plus, mais parfois moins). On perd peu de sang, mais il faut savoir qu’on ne le perd pas d’un coup (ce serait pourtant bien pratique !) : en effet, le flux n’est pas continu et se fait par « à coups », car si l’utérus évacuait l’entièreté des règles en une fois, les contractions seraient trop fortes et potentiellement très douloureuses. Cela nous prémunit aussi du risque d’hémorragie. Si vous le souhaitez, on a rédigé un post Instagram intitulé Pourquoi les règles durent plusieurs jours ? qui rentre davantage dans le détail 🙂
Les règles interviennent de façon cyclique, tous les 21 à 35 jours environ, la moyenne étant de 28 jours (une moyenne, mais non une normalité !). Le cycle peut bien sûr être plus court ou plus long, mais dans ce cas il sort de la “norme”.
Quand on observe son cycle, le premier jour des règles correspond au jour 1 du cycle. Elle démarrent au premier jour de saignement franc, bien rouge, qui nécessite une protection. Les spottings qui ont lieu quelques jours avant, qui sont bruns, marrons, ne comptent pas et appartiennent au cycle précédent.
Il peut arriver qu’on observe d’autres saignements au cours du cycle menstruel, mais ce ne sont pas des règles : en effet, les règles, on l’a dit, sont toujours la conséquence d’une ovulation. Pas d’ovulation, pas de règles ! En revanche, on peut constater :
Des saignements de privation, dans le cas d’un cycle anovulatoire
Les premières règles VS la fin du cycle menstruel
Au total, une femme a donc ses règles environ 450 fois au cours de sa vie, ce phénomène cyclique n’étant interrompu que par les grossesses et les allaitements éventuels, mais aussi par certains contraceptifs hormonaux.
Les toutes premières règles (qu’on appelle aussi ménarches) arrivent vers 11-12 ans (même si les jeunes filles tendent à avoir leurs règles de plus en plus jeunes). Elles sont souvent très irrégulières au début, et, bien que ce soit embêtant, c’est tout à fait normal, car il faut plusieurs années au cycle pour trouver son rythme. En revanche, si la jeune fille n’a pas de règles à 16 ans, il est recommandé de consulter un professionnel de santé, car on parle alors d’aménorrhée primaire.
La ménopause quant à elle, intervient vers 51 ans environ : à ce stade, le cycle menstruel s’arrête car les ovaires fatiguent et le stock d’ovules est épuisé. Toutefois, là encore, le cycle met plusieurs années à s’arrêter ! Cette période de transition, durant laquelle les règles deviennent de plus en plus irrégulières et au cours de laquelle on peut expérimenter certains symptômes pas cool du tout (un syndrome prémenstruel marqué, des bouffées de chaleur, des insomnies, etc.) s’appelle la périménopause.
Règles normales ? La check-list
Nous sommes nombreuses à nous demander si nos règles sont finalement tout à fait normales, en termes de couleur, d’ abondance, de durée… Même si nous sommes toutes différentes, voici quelques repères 🙂
Régularité : tous les 21 à 35 jours, en sachant que les cycles n’ont pas forcément la même durée. Néanmoins, la règle est que la durée des cycles ne doit pas varier de plus de 7 jours d’un cycle à l’autre pour considérer qu’ils sont réguliers.
Durée : 2 à 7 jours.
Flux : 40 à 80 ml par cycle (environ 8 à 16 cuillères à café). Cela équivaut à 8 tampons super absorbants, 2 à 5 serviettes hygiéniques ou 3 à 4 cups remplies par cycle, ou encore 1 à 2 culottes de règles par jour. Vous pouvez aussi déterminer si vos règles sont trop abondantes ou non grâce au score de Higham, qui est une sorte de petit tableau pour faire les comptes ! En cas de règles abondantes, le score est supérieur à 100.
Couleur : elles peuvent être marron au début et en fin de règles, mais sinon, elles sont plutôt bien rouges.
Elles ne doivent pas contenir trop de gros caillots (plus gros qu’une pièce de 2 euros).
Elles doivent rester supportables en termes de douleur.
Comment savoir si mes règles sont anormales ?
On le dit et on le répète ; chaque femme et chaque cycle menstruel sont uniques ! Parler de norme en la matière est bien ambitieux.
Toutefois, on peut identifier des indices qui doivent vous mettre la puce à l’oreille et vous amener à consulter :
Des règles qui durent plus de 8 jours
Des règles qui interviennent à un intervalle de moins de 21 jours ou de plus de 35 jours (sauf en début de puberté, avant la ménopause ou après l’arrêt d’un contraceptif hormonal, le cycle peut être beaucoup plus long)
Des saignements très abondants, vous obligeant par exemple à changer de tampon toutes les heures
Des menstruations qui n’ont pas encore démarré après l’âge de 16 ans
Roses : cela peut se produire lorsque le sang se mélange à la glaire cervicale, en début ou en fin de cycle. Les contraceptifs hormonaux peuvent aussi rendre le sang des règles plus clair, tout comme l’anémie ou une carence en oestrogènes.
Rouges : c’est la couleur normale des règles.
Brunes : cela peut se produit en début ou fin de cycle, quand le flux n’est pas assez abondant pour que le sang s’écoule rapidement. Il a alors le temps de s’oxyder et de prendre une couleur marron.
Noires : l’oxydation du sang peut là aussi être à « blâmer », tout comme certains contraceptifs hormonaux. Certaines femmes souffrant d’endométriose ou d’une IST (infection sexuellement transmissible) peuvent aussi avoir des règles noires.
Si la couleur de vos règles ne vous semble pas OK ou change au fil du temps, n’hésitez pas à en parler à votre médecin 🙂
Calculer la date de ses prochaines règles
Cette question du calcul de la date des prochaines règles est partout ! On trouve notamment beaucoup de calculateurs, et les applications de suivi de cycle aiment bien nous les annoncer en amont 🙂
Le seul hic, c’est que ce n’est pas tout à fait possible de connaître la date de ses règles à l’avance, car la durée du cycle et la date de l’ovulation peuvent varier d’un cycle à l’autre. Néanmoins, quand on suit son ovulation grâce à la glaire cervicale + la température basale, on sait qu’elles ont lieu, hors grossesse, maximum 16 jours après 🙂
Voici quelques symptômes qui peuvent prévenir de leur arrivée :
Crampes, tiraillements dans le bas-ventre
Fatigue, besoin de ralentir, de rester un peu avec soi
Appétit plus grand
Sommeil agité, cauchemars
Sueurs nocturnes
Entre autres ! Encore une fois, tout dépend de chacune et on sait toutes à peu près quand elles vont arriver, en fonction des signaux envoyés par notre propre corps.
Celles qui pratiquent la symptothermie peuvent aussi et surtout voir leurs règles arriver grâce à la température qui chute (mais pas toujours) et au retour de la glaire cervicale (selon les femmes).
Que faire en cas de règles douloureuses ?
Douleurs de règles : normal ou pas ?
En matière de règles douloureuses, il faut distinguer :
Les crampes ou douleurs abdominales, appelées dysménorrhées, qui ont une explication mécanique : l’endomètre produit une substance, les prostaglandines, pour favoriser son élimination. Ces prostaglandines provoquent une contraction de l’utérus qui peut engendrer des douleurs au ventre, mais aussi d’autres petits désagréments comme des maux de dos, des ballonnements, voire un mal de tête (on parle dans ce cas de « douleur projetée », qui provient de la contraction mais qui se projette dans une autre partie du corps).
Cela peut démarrer avant le début des règles, et cela fait partie du syndrome prémenstruel (ou SPM).
Ce n’est pas du tout systématique, certaines femmes ne ressentent pas les contractions, mais c’est en tout cas normal et ça ne doit pas vous inquiéter.
Les douleurs plus importantes, avant et pendant les règles, accompagnées d’une grande fatigue, de malaises, etc., qui ne sont quant à elles pas normales et qui peuvent être le signe d’un dysfonctionnement, notamment d’une endométriose (cela concernerait 40% des femmes ayant des douleurs de règles intenses) ou encore d’un fibrome.
Soulager les douleurs de règles
On a tendance à répondre à ces douleurs de règles en prescrivant la pilule de façon systématique, ou en se gavant d’anti douleurs (qui pourtant ne sont pas forcément efficaces, comme le démontre cette étude qui conclut à l’inefficacité du Spasfon pour réduire les douleurs de règles…). Or, il existe de nombreuses façons plus naturelles de les atténuer : du sport de façon modérée, des techniques de respiration et de relaxation, du yoga, des massages, des habitudes alimentaires pour rééquilibrer ses hormones, mais aussi le recours à une bouillotte ou un bain chaud.
Les douleurs plus importantes, avant et pendant les règles, accompagnées d’une grande fatigue, de malaises, etc., qui ne sont quant à elles pas normales et qui peuvent être le signe d’un dysfonctionnement, notamment d’une endométriose (cela concernerait 40% des femmes ayant des douleurs de règles intenses) ou encore d’un fibrome.
Quelles sont les meilleures protections menstruelles ?
Chez Émancipées, on est plutôt team culottes de règles, qui sont clairement des « game changers » pour mieux vivre nos règles 🙂 Par ailleurs, les tampons et serviettes jetables, même bio, n’ont pas une composition ultra safe. Donc, on préfère éviter ou les réserver aux menstruations ayant lieu quand on est en voyage, par exemple.
La cup menstruelle est aussi une bonne alternative, si vous maîtrisez bien son insertion dans le vagin, et surtout, son retrait (qui peut transformer vos toilettes en scène de crime quand on s’y prend mal, true story). Les femmes portant un DIU doivent également veiller à bien pincer la cup au moment de l’enlever, pour éviter qu’un appel d’air ne déloge leur stérilet.
Il est également possible d’essayer le flux libre instinctif, c’est-à-dire de maîtriser le flux de ses règles, afin de les évacuer dans les toilettes au moment opportun. Cela demande de l’entraînement, mais certaines femmes y arrivent très bien !
Que faire en cas de retard de règles ?
La seule chose qui est sûre est que les règles arrivent entre 11 et 16 jours après l’ovulation, avec une moyenne à 14 jours. Comme dit précédemment, lorsque l’on sait observer son cycle menstruel, il est facile de repérer son ovulation et donc d’anticiper l’arrivée des règles. Sinon, c’est plus compliqué, car la phase pré-ovulatoire, quant à elle, varie beaucoup d’un cycle à l’autre (on vous en parle dans notre article sur le concept decalendrier d’ovulation).
Mais il faut bien avoir en tête que la phase post ovulatoire peut varier aussi, notamment en cas d’insuffisance en progestérone, et durer alors moins de 11 jours.
Un retard de règles est souvent le signe d’une grossesse, donc il est préférable de faire untest de grossesse si vous constatez un retard de règles. Néanmoins,il peut aussi s’agir d’un léger déréglement hormonal ou d’une période de stress qui a décalé votre ovulation. De plus, le cycle menstruel est irrégulier après la prise d’une contraception hormonale, en post-partum ou en cas de SOPK.
Si votre test de grossesse est négatif et que vous n’avez toujours pas vos règles, cela signifie que l’ovulation est bloquée ou retardée, pour plein de raisons, que l’on creuse avec vous dans notre article « Comment expliquer un retard de règles ?« . Cela arrive parfois, mais on vous recommande de consulter votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme si vos règles sont absentes depuis plus de 3 mois : en effet, cela signifie que vous êtes en aménorrhée secondaire (on en parle juste après !).
Est-il possible de ne plus avoir ses règles ?
Hormis le cas des contraceptifs hormonaux, il y a donc des moments dans la vie d’une femme où elle n’a plus ses règles. On parle d’aménorrhée, sachant qu’elle peut être primaire ou secondaire :
L’aménorrhée primaire, chez une fille de plus de 16 ans (ou de plus de 14 ans mais pubère depuis plus de 2 ans) qui n’a encore jamais eu ses règles
L’aménorrhée secondaire, chez une femme déjà réglée qui a une interruption dans ses menstruations pendant plus de 3 mois, en cas de pathologie, d’anorexie, de stress important, de prise de certains médicaments ou encore d’une pratique sportive trop intense.
L’absence de règles est normale pendant la grossesse, l’allaitement et la ménopause, mais aussi en cas de prise de pilule en continu.
Les règles sous pilule… ne sont pas de vraies règles !
En effet, les règles sous pilule ne sont pas le résultat d’une absence de fécondation lors de la phase ovulatoire, puisque avec une pilule (et toute autre contraceptif hormonal combiné), il n’y a pas d’ovulation.
Techniquement, on devrait plutôt parler de “saignement de privation”, dû à l’arrêt de la prise d’hormones de synthèse. On s’explique : avec un contraceptif hormonal, vous prenez des hormones de synthèse pendant 21 jours (en général, cela peut varier d’une pilule à l’autre), puis des comprimés placebo, sans hormones, pendant les 7 derniers jours.
Pendant les 21 premiers jours, les hormones bloquent votre cycle naturel et votre corps n’ovule pas et ne fait pas épaissir l’endomètre.
Lors des 7 jours sans hormone, cette privation hormonale entraîne un saignement, plus léger qu’au naturel puisqu’il n’y a pas de “nid” à évacuer.
NB : ce raisonnement vaut pour les contraceptifs hormonaux combinés (à base d’oestrogènes et de progestérone de synthèse), les plus courants. S’agissant des contraceptifs progestatifs (composés uniquement de progestérone), seuls ceux à base de désogestrel bloquent l’ovulation, tandis que ceux à base de lévonorgestrel ne la suppriment pas toujours, mais modifient l’endomètre pour empêcher la nidation.
En synthèse, les règles sous pilule sont des “fausses” règles, ou encore des règles artificielles ou règles de privation, dont l’objectif est simplement de rassurer les femmes sur le fait qu’elles auraient un cycle. Il existe d’ailleurs des pilules qui s’affranchissent de cette illusion et qui suppriment complètement les règles. Mais le cycle est en sommeil, le contraceptif simule un état de grossesse permanent pour qu’il ne prépare pas l’ovule et le nid chaque mois. Le Dr Martin Winckler nous en parlait d’ailleurs dans l’épisode du podcast sur les règles sous pilule 🙂
Pour résumer – Questions fréquentes
Qu’est-ce qui se passe pendant les règles ?
Pendant les règles, les hormones féminines (oestrogènes et progestérone) sont au plus bas et la couche superficielle de la muqueuse utérine se détache, donnant lieu à un écoulement de sang qui dure plusieurs jours. Ce détachement de l’endomètre vient de l’absence de fécondation lors du cycle précédent.
Quels sont les signes qui montrent que les règles arrivent ?
Les crampes utérines, des tiraillements dans le bas-ventre, une certaine fatigue, un appétit augmenté, des spottings, et surtout une baisse de la température basale peuvent être la manifestation que les menstruations sont en route ! Chez les femmes souffrant de SPM, ces symptômes sont majorés et elles peuvent aussi en avoir d’autres, comme des fringales, des troubles de l’humeur ou du sommeil, entre autres.
Peut-on tomber enceinte pendant ses règles ?
La réponse est oui, on peut tomber enceinte pendant ses règles ! La phase pré-ovulatoire peut être très courte et commencer dès la fin des règles. Or, les spermatozoïdes ayant une durée de vie de 5 jours en présence de glaire cervicale, si vous ovulez moins de 5 jours après la fin de vos règles, un rapport sexuel pendant les règles peut être fécondant.
Est-il possible de stopper ou décaler ses règles ?
Les règles peuvent être stoppées par la prise de pilule en continu et certains DIU hormonaux, même si des spottings peuvent tout de même avoir lieu.
Il n’est en revanche pas possible de décaler les règles (car on ne peut pas décaler l’ovulation), mais elles peuvent se décaler seules, si l’ovulation est perturbée. Néanmoins, la prise de progestérone de synthèse peut allonger artificiellement la phase post-ovulatoire et, du coup, retarder l’arrivée des règles.
Comment dire poliment qu’on a ses règles ?
On adore cette question ! 🙂 Si vous avez besoin de faire comprendre à votre +1, vos amis ou vos collègues que vous avez vos règles, vous pouvez tout simplement le dire gentiment et exprimer ce dont vous auriez besoin pendant cette phase, ou bien imaginer un petit « code secret » connu de vous seuls 🙂 Certaines applications permettent aussi d‘ajouter votre partenaire à votre suivi de cycle, ce qui lui permettra de savoir où vous en êtes !
Mais on évite les images telles que “les anglais débarquent” ou “je suis indisposée”, appelons un chat un chat et avoir ses règles ne nous rend aucunement indisposée !
Peut-on être enceinte et continuer d’avoir ses règles ?
Non, la grossesse stoppe les règles, car le nid est maintenu pour que le bébé s’y développe. En revanche, on peut constater quelques saignements, notamment lors de la nidation. Si vous constatez des saignements au début de votre grossesse, n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin 🙂 Sachez que ce n’est pas forcément grave et que beaucoup de femmes en ont dans les premières semaines de grossesse 🙂
Quid des « règles anniversaire » ? Il s’agit en fait de saignements de début de grossesse et non de véritables règles, qui semblent tomber au même moment que les vraies règles. Néanmoins, en suivant son cycle, on peut s’apercevoir qu’on n’ovule pas et que donc, ces saignements ne peuvent pas correspondre à des règles.
L’humeur change-elle pendant les règles ?
Le cycle menstruel d’une femme n’est pas linéaire et selon les périodes et les hormones dominantes (oestrogènes ou progestérone), son énergie et son humeur pourront varier.
Les règles, que l’on compare à l’hiver du cycle et qui font suite à une chute brutale des hormones, sont un moment où on a souvent besoin de chaleur, de repli sur soi, d’hibernation, d’introspection, de concentration.
Le stress peut retarder les règles de combien de jours ?
Il n’y a pas de réponse universelle à cette question ! Chez certaines, le décalage sera minime (de quelques jours), quand pour d’autres, en cas de gros choc émotionnel (un deuil par exemple), le cycle peut être bloqué pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Comment déclencher ses règles ?
Il n’est pas vraiment possible de déclencher ses règles. La prise d’un progestatif, puis son arrêt, peut déclencher des saignements qui sont considérés comme des règles, mais il s’agit d’un saignement de privation, qui permet de faire un « reset » du cycle. On vous en parle davantage dans notre article sur les progestatifs 🙂
Néanmoins, si vous sentez que vos règles sont quasiment là mais qu’elles ont du mal à démarrer, vous pouvez essayer de bien boire pour faire circuler le sang, de faire du yoga ou des étirements pour décongestionner la zone du petit bassin, ou encore de boire des infusions de gingembre 🙂
Bravo, vous êtes arrivées au bout de ce long article sur les règles ! On espère avoir répondu à la plupart de vos interrogations à leur sujet, et vous avoir convaincu qu’elles sont loin d’être taboues ou honteuses et devraient, au contraire, être accueillies comme un signe de votre bonne santé. D’autant qu’il est possible de les vivre sans douleurs, en étant à l’écoute de son corps, de son cycle et de ses fluctuations hormonales 🙂
Vous avez encore des questions ? Venez nous en parler en commentaire !
La méthode Ogino (ou méthode du calendrier) est une méthode naturelle qui s’appuie sur une règle de calcul basée sur la longueur des cycles menstruels pour déterminer la date de l’ovulation, la phase fertile du cycle et les prochaines règles.
Cette méthode, très simple et largement utilisée par les applications de suivi de cycle et les calendriers d’ovulation, n’est pourtant pas très fiable.
Son manque de fiabilité vient du fait qu’elle ne prend pas en compte la réelle physiologie féminine et les signaux envoyés par le corps au moment de l’ovulation.
Elle n’est pas recommandée pour les femmes ayant un cycle irrégulier, mais elle ne l’est pas non plus pour les femmes ayant un cycle considéré comme régulier, car la date de l’ovulation peut toujours varier.
D’autres méthodes naturelles sont bien plus efficaces, telles que la méthode de l’ovulation Billings® ou surtout la symptothermie.
Nous avons toutes eu un calendrier papier sur lequel nous notions, avec une croix, la date de nos dernières règles, en nous disant que les prochaines devraient débarquer environ 28 jours, non ? Ensuite, je pense que nous sommes nombreuses à avoir téléchargé une application de suivi de cycle menstruel, qui calcule pour nous la date de notre ovulation + des règles à venir.
Mais si on vous disait que cette méthode du calendrier, la méthode Ogino, est en réalité une méthode obsolète, qui n’est pas recommandée par les professionnels pour éviter ou pour favoriser une grossesse ? En effet, « calculer son cycle » n’est pas une si bonne idée ! On vous explique pourquoi et surtout, quelles sont les alternatives naturelles pour vous y retrouver, pour de vrai, dans votre cycle et votre fertilité 😉
La bêta HCG (hormone chorionique gonadotrope) est l’hormone détectée par les tests de grossesse (urinaires ou par prise de sang).
Cette hormone est sécrétée par le trophoblaste, le « prédecesseur » du placenta en début de grossesse, à partir de la nidation de l’embryon dans l’utérus. Sa sécrétion s’arrête au 4ème mois de grossesse.
Au-delà de sa valeur absolue, ce qui compte est son évolution : elle est censée doubler toutes les 48 heures (à peu près).
Un taux de hCG trop haut ou trop bas (ou du moins, qui n’évolue pas comme attendu) peut révéler un souci au niveau de la grossesse : une grossesse extra utérine, une grossesse molaire, une fausse couche, ou tout simplement une erreur dans la date de conception ou une grossesse multiple (il ne faut pas partir défaitiste !) !
Généralement, quand on souhaite avoir un bébé, il y a une hormone que l’on connait bien, au moins de nom : c’est la béta hCG. Baptisée « hormone de grossesse », c’est elle qui est détectée par les tests et elle indique donc si un bébé est venu se nicher au creux de notre ventre 🙂
Une fois qu’on a repéré sa présence, c’est son taux qui peut être scruté de près, par les futurs parents et par l’équipe médicale : en effet, le taux de hcg et son évolution donnent des indications précieuses sur le bon déroulement du début de la grossesse.
Comment la doser ? Quels sont les taux « normaux » et quand faut-il s’inquiéter d’un taux de hcg trop haut ou trop bas ? On vous dit tout ça 🙂
Le retour de couches correspond au retour des règles après l’accouchement, et donc à la reprise de l’ovulation et du cycle menstruel.
Le retour de couches ne marque pas le début de la reprise de la fécondité, car ces premières règles après l’accouchement sont précédées, dans les 16 jours max précédents, d’une ovulation. Compte tenu du fait que la fenêtre fertile s’ouvre 5 jours avant, une jeune maman est donc fertile jusqu’à 3 semaines avant son retour de couches.
Le timing de la reprise de l’ovulation et donc du retour de couches dépend des femmes, et notamment de l’allaitement.
Il ne faut pas confondre le retour de couches avec les lochies et le « petit retour de couches ».
Il est possible d’anticiper son retour de couches, en repérant son ovulation grâce à la symptothermie.
Plusieurs moyens de contraception sont possibles après l’accouchement : contraception hormonale, stérilet au cuivre, préservatif, MAMA et symptothermie.
Quand on est en post-partum, le retour de couches est une préoccupation assez importante (en plus des autres, surtout celle de trouver un moment pour dormir, mais c’est un autre sujet !) : on se demande en effet quand notre cycle menstruel reviendra à la normale et surtout à quel moment nous sommes à nouveau fertiles, que l’on ait envie d’enchaîner sur un nouveau bébé (quelle motivation !) ou, au contraire, pour éviter une grossesse surprise.
S’il n’y a pas de timing universel pour le retour de couches (ce serait trop facile !), la clé est de bien repérer son ovulation, pour anticiper le grand come-back de ses menstruations post-accouchement ! Pourquoi et surtout, comment ? Comment se passe le retour de couches ? Et, une fois que le cycle menstruel a repris, quels moyens de contraception s’offrent aux jeunes mamans ? Place aux explications !
L’acide folique est très important en pré-conception et pendant la grossesse, pour permettre le bon développement du système nerveux central de l’embryon et éviter des anomalies telles que le spina bifida, mais aussi pour favoriser la fertilité des femmes comme des hommes.
L’acide folique est la version synthétique de la vitamine b9 ou folate. Très fréquemment prescrit aux femmes enceintes, il présente néanmoins des limites d’assimilation, qui le rendent moins efficace.
Il est préférable de choisir un complément contenant de la vitamine B9, et notamment de la vitamine B9 méthylée, encore plus assimilable par l’organisme et bénéfique pour la grossesse.
Toutes les femmes enceintes se voient prescrire de l’acide folique, qui fait partie des compléments alimentaires incontournables pour permettre un bon développement du système nerveux du bébé.
Toutefois, ce que l’on sait moins, c’est que l’acide folique est également hyper important en pré-conception, pour booster la qualité des gamètes, ovules comme spermatozoïdes ! Et ce que l’on sait souvent peu aussi, c’est que l’acide folique est en réalité de la vitamine b9 synthétique, qui s’avère bien moins efficace que la vraie B9 dans sa version méthylée pour favoriser une conception, puis garantir une croissance optimale de l’embryon, et du foetus.
Dans ce qui suit, on vous explique pourquoi l’acide folique, ou du moins la vitamine B9, sont si importants, mais aussi comment la prendre et comment la choisir !
Les pertes blanches sont absolument normales et physiologiques : elles sont liées le plus souvent à l’auto-nettoyage du vagin et à la sécrétion de glaire cervicale, mucus qui évolue en fonction du cycle menstruel. Elles sont donc un signe de bonne santé et font partie intégrante de notre vie de femme !
Les pertes blanches normales n’ont pas d’odeur particulière, elles ne causent pas de douleurs, d’irritation ou de démangeaisons.
Si vos pertes blanches changent de consistance, d’odeur, de couleur et/ou s’accompagnent d’autres symptômes comme de la fièvre, des démangeaisons ou des douleurs, il est important de consulter pour avoir un traitement adapté.
Les causes des pertes blanches anormales sont variées : mycose, vaginose (déséquilibre de la flore vaginale), vaginite, infections, etc.
Si on parle de plus en plus de démystifier les règles (et c’est génial !), il reste un sujet assez tabou et méconnu des femmes : celui des pertes vaginales.
Aussi appelées pertes blanches, leucorrhées, sécrétions, glaire cervicale voire “mouille”, ces pertes vaginales sont un phénomène 100% naturel qui en dit beaucoup sur notre corps, notre cycle menstruel, notre fertilité et notre santé.
Pour autant, elles peuvent aussi révéler une infection ou que quelque chose ne va pas, raison pour laquelle il est important de bien savoir distinguer ce qui est totalement normal et ce qui doit vous alerter.
La méthode Billings (ou Méthode de l’Ovulation Billings® de son nom complet) est une méthode naturelle permettant de repérer l’ovulation et la période fertile du cycle grâce à la glaire cervicale.
La glaire cervicale évolue au cours du cycle menstruel : elle devient crémeuse, laiteuse, voire d’aspect blanc d’oeuf cru à l’approche de l’ovulation et puis s’assèche une fois l’ovulation passée.
La Méthode de l’Ovulation Billings® séduit par sa simplicité, même si elle doit absolument être enseignée par des instructeurs certifiés pour être efficace.
L’examen de la glaire cervicale se fait en se concentrant sur la sensation “à la vulve” et l’observation, sans la toucher.
La méthode Billings® permet d’intégrer l’homme dans la gestion de la fertilité du couple.
Avec un taux de 77% d’efficacité pratique, elle est plutôt recommandée aux couples désireux d’avoir un enfant, même si certains l’utilisent aussi en contraception.
Si les alternatives aux méthodes de contraception classiques sont encore mal connues, le nom “Méthode de l’Ovulation Billings®” l’est un peu moins et il représente d’ailleurs pour beaucoup la référence en matière d’approche naturelle de la fertilité.
Vous avez déjà entendu parler de la Méthode Billings®, mais ne savez pas réellement ce qui se cache derrière ? Vous vous intéressez aux contraceptifs sans hormones et voulez en savoir plus sur cette façon 100% naturelle d’aborder la planification familiale ?
Dans le prolongement de notre panorama des méthodes naturelles, on vous propose un zoom sur la pionnière et la plus connue d’entre elles : la Méthode de l’Ovulation Billings®
Après l’accouchement, l’ovulation peut revenir assez vite, à partir de 3 semaines après l’accouchement si on n’allaite pas. L’allaitement peut en revanche décaler le retour de l’ovulation de quelques semaines, voire de plusieurs mois !
Après l’accouchement, une femme est fertile dans les 3 semaines qui précèdent son retour de couches.
Il existe tout un panel de contraceptions possibles après l’accouchement, qu’elles soient hormonales (pilules, patch, DIU, anneau vaginal) ou non (DIU au cuivre, préservatif, MAMA, symptothermie, etc.).
Certaines méthodes de contraception sont en revanche déconseillées tout de suite après l’accouchement en cas d’allaitement, comme les pilules oestroprogestatives.
Certaines méthodes de contraception après accouchement sont utilisables tout de suite (comme le préservatif, qui en plus, protège des infections sexuellement transmissibles), quand d’autres ne sont recommandées que dans un certain délai (de minimum 3 semaines).
Une fois qu’on a réussi la prouesse de mettre un bébé au monde, on est généralement soumises à deux discours un peu contradictoires : reprendre les rapports ASAP (alors qu’on a parfois juste envie d’entrer au couvent !), mais surtout pas sans contraception (on ne voudrait surtout pas enchaîner les grossesses, n’est-ce pas ?).
En réalité, si on souhaite vraiment éviter une seconde grossesse consécutive, il est important de penser à sa contraception après l’accouchement et de prendre le temps de considérer toutes les options qui s’offrent aux jeunes mamans. Car oui, vous n’êtes pas forcément obligée d’opter pour la pilule ! Il existe plusieurs méthodes de contraception adaptées au post partum, qu’elles contiennent des hormones de synthèse ou non, allant du préservatif au stérilet, en passant par la méthode MAMA et la symptothermie (oui, spoiler, c’est possible !).
Néanmoins, bien sûr, ce choix de contraception est tout de même un tout peu moins large en post partum et certaines précautions sont à observer après l’accouchement, notamment si vous allaitez 🙂