Emancipées

Calcul de l’ovulation et cycle irrégulier : comment s’y prendre ?

calcul ovulation cycle irrégulier

Les idées clés

  • L’ovulation est le fruit de tout un processus hormonal, entre le cerveau et les ovaires.
  • Contrairement aux idées reçues, elle n’a pas forcément lieu le 14ème jour du cycle ou 14 jours avant les règles. L’ovulation varie d’une femme à l’autre et d’un cycle à l’autre !
  • Les femmes ayant des cycles irréguliers ne peuvent pas s’appuyer sur une application ou un calendrier, néanmoins, elles peuvent observer les biomarqueurs de l’ovulation pour valider leur période d’ovulation.
  • Ces biomarqueurs sont au nombre de trois : la glaire cervicale et la température basale, que l’on peut observer au jour le jour, et éventuellement la position du col de l’utérus.
  • Cette méthode d’observation s’appelle la symptothermie, qui est fiable à 98%, que notre cycle soit irrégulier ou non !
  • Lorsque l’on souhaite tomber enceinte et avoir un enfant, on a très envie de connaître la date de son ovulation, pour être le plus « efficace » possible et maximiser ses chances de grossesse. Le souci, quand on a un cycle irrégulier, c’est que, comme l’ovulation est irrégulière, on ne sait pas comment la calculer ni comment bâtir son « calendrier » d’ovulation !

    Mais si on vous disait qu’en fait, la clé pour spotter son ovulation n’est pas de faire des calculs, mais d’observer son corps, et qu’en plus, cela s’avère plus efficace qu’un calcul d’apothicaire (qui a toutes les chances de vous induire en erreur) ? Intriguées ? On vous explique tout ça !

    Lire la suite

    Tout comprendre sur le flux instinctif libre

    flux instinctif libre

    Les idées clés

  • Le flux instinctif libre est une méthode venue des Etats Unis, reposant sur l’idée que l’on peut maîtriser, en conscience, le sang de nos règles, avant de l’évacuer de manière consciente aux toilettes au moment voulu. On parle aussi de continence menstruelle.
  • Le sang des menstruations ne s’écoule pas de manière continue, mais par « à-coups », au gré des contractions de l’utérus.
  • Lorsqu’une contraction utérine se fait sentir, le sang met environ 30-45 minutes pour s’extérioriser : il s’agit en effet d’un liquide visqueux, dont la descente est par ailleurs freinée par les cavités vaginales.
  • Le flux instinctif libre est une méthode économique, respectueuse de l’environnement et qui permet de rester à l’écoute de son corps de femme et de ses sensations (douleurs, lourdeurs dans le bas ventre, etc.). Elle ne présente également pas de risque majeur pour la santé et permet de se tenir éloignée des substances chimiques douteuses présentes dans les protections menstruelles.
  • En revanche, le flux instinctif libre peut être plus compliqué à mettre en place pour les jeunes mamans et les femmes ayant un flux abondant. Elle demande également un peu de temps avant d’être totalement maîtrisée et une phase d’apprentissage sur plusieurs cycles.
  • Lorsque nos règles débarquent, nous avons toutes le même réflexe : mettre une protection (un tampon ou une serviette) pour ne pas tâcher nos culottes préférées ou, pire encore, nos vêtements ! Mais si on vous disait qu’une autre approche est possible ? En effet, certaines femmes pratiquent le « flux instinctif libre » et se passent totalement de protections périodiques, car elles maîtrisent le flux de leurs règles et évacuent leur sang dans les toilettes. Oui, c’est possible !

    Dans ce qui suit, on va voir ensemble en quoi consiste véritablement cette méthode du flux instinctif libre (qui peut sembler perchée au premier abord, on en convient !) et quels sont ses avantages, mais également ses éventuelles contre-indications. On y va ? 🙂

    Lire la suite

    Que faire après un test de grossesse positif ?

    que faire après un test de grossesse positif

    Les idées clés

  • Il est important de confirmer le test de grossesse positif avec une prise de sang, car un test de grossesse urinaire, surtout effectué avant le retard de règles, est moins fiable.
  • Une fois que le résultat du test est confirmé, un premier rendez-vous avec votre professionnel de santé est obligatoire : il peut s’agir de votre médecin traitant, de votre sage-femme ou de votre gynécologue.
  • Après un test de grossesse positif, certains examens médicaux sont obligatoires tout au long de la grossesse pour écarter tout problème, quand d’autres sont simplement recommandés.
  • La déclaration de votre grossesse auprès de la CAF et de la Caisse d’assurance maladie est obligatoire, pour ouvrir vos droits concernant le suivi de votre grossesse et votre congé maternité.
  • Vous aviez un doute et le test de grossesse vient de le confirmer : vous êtes enceinte ! Au-delà de la joie et de toutes les émotions que cela peut vous procurer, vous pouvez aussi vous demander, un peu en stress « OK, je fais quoi maintenant ? » et c’est totalement légitime !

    Dans cet article, on va vous expliquer toutes les étapes qui vous attendent, concernant notamment les bilans médicaux et les différentes déclarations administratives à effectuer. Et rassurez-vous, c’est finalement assez simple 😉

    Lire la suite

    Spotting et saignement en dehors des règles : quand faut-il s’inquiéter ?

    saignements en dehors des règles

    Les idées clés

  • Les règles sont la conséquence d’une ovulation réussie, survenant maximum 16 jours après.
  • Tous les autres saignements entre les règles (qu’on appelle aussi métrorragies) sont à surveiller avec un médecin, même s’ils sont la plupart du temps sans gravité !
  • Les saignements en dehors des règles peuvent être bénins : spotting d’ovulation, de nidation, début de grossesse, pose ou retrait d’un stérilet, changement de contraception, etc.
  • Ils peuvent aussi être plus sérieux et signaler un arrêt de grossesse, une grossesse extra utérine, une endométriose, un SOPK, ou une IST, par exemple.
  • Le traitement et les conséquences des métrorragies dépend de leur cause initiale.
  • Les règles font partie intégrante de la vie des femmes en âge de procréer, entre la puberté et la ménopause, la cohabitation étant plus ou moins agréable. Mais il arrive parfois qu’en plus de ces rendez-vous réguliers, d’autres saignements vaginaux surviennent à des moment imprévus, créant une vive inquiétude chez les femmes qui les observent.

    Vous avez perdu un peu de sang et vous demandez bien quelle peut en être la raison ?

    Ces saignements en dehors des règles (que l’on appelle métrorragies ou encore spotting lorsqu’ils sont très légers) ont très souvent une explication bien précise et sont sans gravité. 

    Pour autant, ils ne doivent pas être pris à la légère et peuvent cacher une cause plus sérieuse. Dans tous les cas, nous vous conseillons vivement d’en parler avec un professionnel médical

    Lire la suite

    Tout comprendre sur la pilule contraceptive

    pilule contraceptive

    Les idées clés

  • Il existe deux types de pilules : les pilules combinées (ou oestro-progestatives) et les pilules microprogestatives.
  • La pilule oestro-progestative est une méthode de contraception orale, qui bloque le cycle menstruel et l’ovulation. Notre cycle est la plupart du temps « annulé », comme en état de grossesse. Avec la pilule progestative, l’ovulation n’est pas forcément bloquée.
  • Par conséquent, les règles sous pilule combinée sont en réalité des saignements de privation.
  • La pilule est un moyen de contraception hormonal, au même titre que le stérilet hormonal, l’ anneau ou le patch.
  • La pilule présente certains effets indésirables, plus ou moins présents selon les femmes et selon les pilules.
  • Cette méthode de contraception est fiable, même si son efficacité pratique n’est que de 93% (sur 100 femmes prenant la pilule, 7 grossesses sont observées au cours de l’année écoulée). D’autres méthodes de contraception font mieux, comme le stérilet hormonal, le stérilet au cuivre et la symptothermie.
  • En matière de contraception, on voit assez facilement comment agit un préservatif (le plus efficace des videurs !) et en quoi consiste une méthode de contraception naturelle (l’art de choisir le bon moment). En revanche, s’agissant de la pilule contraceptive, c’est souvent un peu plus abstrait… On avale un cachet et, pouf, on ne risque plus de tomber enceinte !

    OK mais concrètement, que se passe-t’il dans notre corps pour que cette contraception fonctionne ? Et qu’est ce qui distingue un type de pilule d’une autre ? En matière de contraception hormonale, y’a-t’il des approches plus douces que d’autres ?

    On fait le point sur le pourquoi du comment la pilule fonctionne !  

    Lire la suite

    SPM : comprendre (et apaiser) les symptômes du syndrome prémenstruel

    syndrome premenstruel

    Les idées clés

  • Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe tous les symptômes physiques et émotionnels ressentis à l’approche des règles, de manière cyclique.
  • Le SPM est en général causé par un déséquilibre hormonal après l’ovulation, souvent en raison d’une hyperoestrogénie et/ou d’une inflammation généralisée. Un déficit en sérotonine et/ou des carences alimentaires sont également évoquées.
  • Il n’existe pas, à ce jour, de diagnostic ou de traitement médical formels visant à résorber durablement le SPM, mais certaines bonnes habitudes d’hygiène de vie peuvent en revanche grandement aider.
  • 🎧🎞 Si vous souhaitez avoir une version audio de cet article ainsi qu’un éclairage scientifique (précieux !) à ce sujet, voici notre épisode de podcast sur les 4 principales causes du SPM en compagnie du professeur émérite René Ecochard ! 🙂

    Qui, ici, n’a pas déjà redouté l’arrivée de ses règles, sachant que les jours qui les précèdent sont généralement des journées « down », accompagnées d’un joli package « mal de ventre – envie d’étriper tout être humain – de se rouler en boule – de manger 453 tablettes de chocolat » (parfois, aucune mention n’est inutile) ?

    Ces symptômes, bien que courants, n’ont rien de normal : ils sont le signe d’un déséquilibre hormonal en fin de cycle menstruel, provoquant ce qu’on appelle un syndrome prémenstruel ou SPM.

    Quelles sont les causes du SPM ? Comment le reconnaître et surtout, comment l’apaiser et faire en sorte que les jours précédant les règles soient plus doux ? On vous explique !

    Lire la suite

    Superfétation : peut-on tomber enceinte alors qu’une grossesse est déjà en cours ?

    superfétation

    Les idées clés

  • La superfétation (ou superfœtation) se produit lorsqu’une femme tombe enceinte alors qu’elle l’est déjà.
  • La superfétation, possible chez certains animaux, est un phénomène extrêmement rare chez l’ homme : tellement rare que les spécialistes doutent de son existence (seulement une dizaine de cas ont été recensés dans le monde) !
  • Chez les femmes, tout est fait pour empêcher une deuxième implantation lorsqu’il y a déjà eu une fécondation et qu’une grossesse est lancée : la production de progestérone bloque hormonalement l’ovulation et la muqueuse utérine « se verrouille » à l’accroche d’un autre embryon.
  • Par ailleurs, on ne peut pas ovuler plusieurs fois par cycle, à plusieurs jours d’écart, toujours en raison de la présence de progestérone.
  • La superfétation pourrait s’expliquer par une anomalie génétique ou utérine, ou peut se produire lors d’un parcours PMA.
  • La superfétation se distingue de la grossesse gémellaire (quand deux ovules fécondés en même temps ou un ovule se scinde en deux) et de la superfécondation (qui se produit lorsque deux ovules sont fécondés par deux hommes lors de deux rapports différents, durant la même ovulation).
  • Une grossesse superfétatoire et l’accouchement se déroulent de la même manière qu’une grossesse gémellaire, sans risque forcément majoré pour le développement du fœtus le plus jeune, puisque souvent, les termes des deux grossesses ne sont pas forcément très éloignés.
  • Certaines grossesses ont fait la une de la presse, et pour cause : la maman a appris qu’elle était enceinte alors qu’une première grossesse était déjà en cours ! Ce phénomène, extrêmement rare, s’appelle la superfétation (on lui donne aussi le nom de grossesse superfétatoire) et il interroge beaucoup les spécialistes : comment une femme peut-elle tomber enceinte alors qu’elle l’est déjà ?

    En réalité, la superfétation fait couler beaucoup d’encre alors qu’on a recensé seulement une dizaine de cas de grossesses superfétatoires, dans toute l’histoire et dans le monde entier : tant et si bien que ce « miracle » de la biologie semble relever purement et simplement de la science-fiction !

    En effet, lorsqu’une grossesse est lancée, le corps empêche une seconde fécondation et donc, une seconde conception : un embryon n’a donc aucun moyen d’être créé et de s’accrocher dans l’utérus !

    Dans ce qui suit, on va vous expliquer clairement comment le corps se transforme en début de grossesse et réduit drastiquement la possibilité de mener deux grossesses aux termes différents 🙂 On va aussi parler du mythe de la double ovulation (un mythe qui a la vie dure !) et ce qui peut, éventuellement, expliquer les très rares cas de superfétation dans l’histoire, et enfin quelles sont les potentielles complications d’une grossesse superfétatoire 🙂

    Lire la suite

    Comment expliquer un retard de règles ?

    retard de règles

    Les idées clés

  • Hors grossesse, les règles surviennent toujours 16 jours maximum après l’ovulation, en raison de la durée de vie limitée du corps jaune.
  • Une femme n’ovule pas forcément à J14 et la date de l’ovulation n’est pas fixe d’un cycle à l’autre, tout comme la durée du cycle qui peut varier de quelques jours.
  • En cas de test de grossesse négatif, un retard de règles peut donc s’expliquer par un décalage de l’ovulation, dont les raisons sont multiples : le stress, du sport en excès, une maladie comme un SOPK engendrant des cycles irréguliers, la pré-ménopause, etc.
  • Le mieux est de suivre son cycle menstruel pour bien repérer l’ovulation !
  • Lorsque les règles tardent à venir, on peut légitimement se demander : « est-ce que je ne serais pas enceinte ? » et faire un test de grossesse pour lever le doute. Sauf qu’il arrive assez souvent que nos règles soient en retard alors que le test est négatif !

    Dans ce cas, comment expliquer un retard de règles ? Quelles sont les causes d’un retard de règles, voire, carrément, d’une absence de règles sur plusieurs jours, semaines, mois ?

    Dans cet article, on voit ensemble toutes les raisons qui peuvent expliquer un retard de règles, alors qu’on n’est pas enceinte. Et, spoiler : souvent, en fait, vos règles ne sont pas en retard du tout 😉

    Lire la suite

    Déni de grossesse : comment peut-on être enceinte sans le savoir ?

    déni de grossesse

    Les idées clés

  • Le déni de grossesse se produit quand une femme n’a pas conscience qu’elle est enceinte pendant au moins les 3 premiers mois de sa grossesse.
  • On parle de déni partiel si la levée du déni se fait au cours de la grossesse, et de déni total lorsque la femme découvre qu’elle est enceinte au moment de la naissance du bébé.
  • Le déni de grossesse est un phénomène encore assez tabou et mystérieux pour les médecins, mais s’expliquerait par un blocage de l’inconscient, qui « cache » le fait d’être enceinte à la future maman.
  • Le déni de grossesse peut avoir des conséquences sur la maman et sur l’enfant, qui sont d’autant plus importantes que la grossesse est découverte tardivement.
  • Si un grand nombre de femmes sont à l’affût du moindre signe de grossesse (qu’elle soit désirée ou non) et attendent avec impatience de pouvoir faire un test de grossesse, d’autres, bien plus rares, peuvent totalement passer à côté de leur grossesse. Elles font alors ce qu’on appelle un déni de grossesse et ce phénomène suscitent beaucoup de questions : pourquoi leur ventre ne grossit pas ? Pourquoi est-ce qu’elles continuent d’avoir leurs règles ? Comment est-ce possible qu’elles ne ressentent aucun des symptômes de grossesse ? Comment, finalement le fait d’être enceinte peut-il être complètement caché, dissimulé ?

    Dans cet article, on va essayer de répondre à toutes ces questions, qui sont passionnantes. Une chose est sûre : notre cerveau, pour nous protéger, nous joue parfois de sacrés tours ! On va aussi voir ensemble qu’elles peuvent être les conséquences d’un déni de grossesse sur la maman et sur le bébé. Ready ?!

    Lire la suite

    Ovulation douloureuse : causes, symptômes et solutions du SPM d’ovulation

    ovulation douloureuse

    Les idées clés

  • Certaines femmes ressentent une gêne ou une douleur au moment de l’ovulation : il s’agit d’un phénomène méconnu, mais qui semble assez répandu !
  • Les causes de douleur pendant l’ovulation sont encore floues, mais semblent être « mécaniques » et liées à la pression exercée par l’ovule pour sortir de l’ovaire. D’autres pistes sont évoquées, comme l’inflammation nécessaire au processus ovulatoire, ou encore une trop forte concentration en histamine.
  • Outre la douleur ressentie pendant l’ovulation, certaines femmes font face à d’autres symptômes comme l’irritabilité ou la fatigue, qui ressemblent aux symptômes du syndrome prémenstruel (SPM), mais qui surviennent pendant la période d’ovulation : on peut parler de syndrome pré-ovulatoire voire péri-ovulatoire, ou SPO.
  • S’il n’y a pas encore de traitement dédié à l’ovulation douloureuse et au SPO, des solutions naturelles existent pour retrouver confort et bien-être au moment de l’ovulation.
  • Si pour la majorité des femmes, ce sont les périodes menstruelle et prémenstruelle qui sont difficiles à vivre, chez certaines, c’est plutôt l’ovulation qui pose problème. En effet, lorsque l’ovulation a lieu, elles peuvent ressentir une forte douleur au bas ventre, associée à des nausées, des maux de tête, une grosse fatigue, voire carrément une forte irritabilité !

    Pourtant, on nous dit souvent que lors de l’ovulation, on est au « climax » de notre fertilité, clairement dans notre moment Beyoncé du cycle, avec l’envie d’aller vers les autres, de sociabiliser, etc. Sauf qu’il arrive parfois que ce soit pile à ce moment-là que notre cycle menstruel nous fasse souffrir et qu’on « profite » d’un petit SPM des familles… avant l’heure !

    Pourquoi l’ovulation peut-elle être aussi douloureuse ? Est-ce le signe d’une ovulation de mauvaise qualité, d’un problème de santé ? Est-ce que cela peut entraver vos chances de grossesse et de tomber enceinte ? Comment faire pour soulager la douleur et les inconforts ressentis pendant l’ovulation ? Et comment retrouver l’effet Beyoncé de l’ovulation, plutôt que la version dragon des oestrogènes ?! On décrypte tout ça avec vous 🙂

    Lire la suite