Les idées clés
Ah le col de l’utérus ! Un concept bien connu des femmes qui ont déjà accouché (et qui ont appris à compter en “doigts”), mais souvent totalement obscur pour toutes les autres !
Et pour cause, niché au fond de notre vagin, cette porte d’entrée vers notre utérus est une zone secrète que personne, à part votre gynéco muni de son fameux spéculum, n’a pu entrevoir… Il faut donc faire preuve d’une grande imagination pour le visualiser, et la féérie atteint des sommets quand il s’agit d’aller le toucher.
Pourtant, si vous vous intéressez aux méthodes naturelles pour gérer votre fertilité comme la symptothermie, vous avez forcément entendu parler du concept d’auto-palpation du col de l’utérus, permettant de savoir si vous approchez ou non de l’ovulation, voire, et c’est moins connu, si vous êtes enceinte.
Le col de l’utérus vous intrigue et vous voulez comprendre comment distinguer s’il est haut, bas, décalé, mou, dur, ouvert, fermé, sec, lubrifié, etc. pour pouvoir déterminer si vous êtes dans votre période fertile ou si une grossesse a démarré ? On va tout vous expliquer 😉
L'article, en bref
ToggleLe col de l’utérus : qu’est-ce que c’est, et il est où au juste ?
C’est une chose de vouloir le palper, c’en est une autre de savoir où se trouve le col de l’utérus, et à quoi il sert !
Le col de l’utérus, une sorte de donuts au fond de votre vagin
Le col de l’utérus, appelé “cervix” en anglais (d’où le nom de la glaire cervicale, car c’est lui qui l’a produit !), est une sorte de “cou” pour votre utérus, un muscle qui fait la jonction entre l’utérus (la tête) et le vagin (le torse). Il a une forme de cylindre de 3 à 5 cm de long et sa partie externe, côté vagin, est gonflée avec un petit orifice au centre, que l’on compare souvent à une fossette. Pour vous donner une image, vu du vagin, il ressemble à un gros donuts bien gonflé !
Donc si on regarde depuis votre vagin (comme le fait un gynécologue par exemple), on voit une sorte de couloir, le vagin, et au fond, le col de l’utérus, une petite boule “donuts” d’environ 3 cm de diamètre. Au toucher, il ressemble à l’intérieur de votre joue (mou, doux et assez humide) en période fertile, et plutôt au bout de votre nez (ferme, dur et moins humide) lors de vos phases infertiles (on y revient plus bas !).
Ce n’est toujours pas clair pour vous ? Pour voir des photos de col de l’utérus (attention, ce n’est pas la chose la plus mignonne du monde à première vue, et évitez d’ouvrir ce lien dans votre open space, on vous aura prévenue !), allez jeter un oeil sur ce site ou celui-ci pour voir les évolutions à chaque phase du cycle.
Et si vous comprenez l’anglais, cette vidéo est très sympa à regarder et très claire !
Mais surtout, la magie du col de l’utérus est qu’il évolue énormément au cours du cycle menstruel, et c’est en cela qu’il est un formidable indice de votre fertilité.
Le videur qui sélectionne les spermatozoïdes qui peuvent rentrer
Mais concrètement, il sert à quoi ce couloir entre le vagin et l’utérus ?
Le col de l’utérus joue un rôle dans la fertilité puisque c’est lui, sous l’action des hormones, qui sécrète à certaines parties du cycle la fameuse glaire cervicale, qui permettra de maintenir les spermatozoïdes en vie et de les conduire jusqu’à l’ovule. D’ailleurs, c’est dans les cryptes du col de l’utérus (ou dans ses parois si vous préférez) que les spermatozoïdes peuvent être conservés plusieurs jours. Il a donc tout son rôle à jouer dans la conception d’un bébé !
C’est aussi lui qui, s’il est fermé, bloque l’accès à tout intrus (les spermatozoïdes mais aussi les bactéries). En revanche, quand il s’ouvre, il déroule le tapis rouge pour qu’une fécondation puisse avoir lieu.
Et comme la Nature est bien faite, cette ouverture du col et cette sécrétion de glaire ont lieu juste au moment de l’ovulation, pour que le passage soit bien dégagé et accueillant pendant les 12 à 18 h de vie de l’ovule ! En fait, en s’allongeant, en s’ouvrant, en se ramollissant et en s’humidifiant, votre col se rend propice à une fécondation. Magique non ?
Comment évolue le col de l’utérus au cours du cycle ?
Le col de l’utérus change aux différentes étapes du cycle menstruel de cinq principales façons :
Sa position : plus ou moins haut, c’est-à-dire plus ou moins loin de l’entrée du vagin (on dit parfois « long » ou « court »)
Son inclinaison : dans le prolongement direct du vagin ou un peu incliné
Son ouverture : le centre du donuts est soit presque inexistant, soit légèrement ouvert (on peut alors y passer un ongle, mais pas son doigt – on est loin des 10 cm de l’accouchement, hein !)
Sa fermeté : il est parfois très dur, comme si vous touchiez le bout de votre nez, et parfois plus mou, comme votre lèvre
Son humidité : liée à la présence, ou non, de glaire cervicale de qualité.
En gros, il faut retenir que :
En période infertile, le col est bas (donc facilement accessible avec un doigt), fermé, un peu incliné sur un côté, dur et sec
En période fertile, vers l’ovulation, le col de l’utérus est haut (plus difficile d’accès), bien aligné avec le vagin, ouvert, plus mou et plus humide
Tous ces changements ne sont pas dûs au hasard : ils sont guidés par les hormones ovariennes, oestrogènes et progestérone, qui sont en quelque sorte les chefs d’orchestre de de votre cycle menstruel et de votre col.
Pour que ce soit plus clair, voici la « carte d’identité » de votre col de l’utérus aux différentes étapes de votre cycle.
Le col de l’utérus pendant les règles
Pendant les saignements, que l’on considère comme le début d’un nouveau cycle, le col est bas et dur mais légèrement ouvert, pour laisser s’écouler le sang depuis l’utérus.
Le col de l’utérus bas pendant la phase pré-ovulatoire
Pendant la période qui sépare la fin des règles et l’ovulation, qui est encore infertile, le col reste bas et dur et en plus, il est fermé, sec et peut être légèrement de côté.
Le col de l’utérus à l’approche de l’ovulation
Quelques jours avant l’ovulation, votre col prépare le terrain ! Sous l’effet des oestrogènes, il commence à sécréter de la glaire cervicale de plus en plus lubrifiée, que vous pouvez facilement observer lorsqu’elle s’écoule (c’est d’ailleurs le meilleur signe de l’entrée dans votre période de fécondité).
Il est donc plus humide au toucher, mais aussi plus haut, plus doux et plus ouvert.
Le col de l’utérus à l’ovulation
Pendant les 12 à 18 heures de vie de l’ovule, votre col de l’utérus est au climax ! Fabricant une grosse quantité de glaire très très glissante, il est hyper mouillé, très mou (comme votre lèvre), très haut (il se peut donc que vous ayez des difficultés à aller le toucher), positionné au fond d’une ligne droite depuis votre vagin, mais aussi super ouvert (si vous l’atteignez, vous pouvez y glisser la pulpe d’un doigt).
Les spermatozoïdes peuvent ainsi facilement atteindre la trompe utérine, dans laquelle l’ovule vient d’être libéré.
Si vous voulez tomber enceinte, c’est LE moment de tout donner (ainsi que les 5 jours qui précèdent, les spermatozoïdes pouvant survivre aussi longtemps dans une glaire de qualité). En revanche si vous ne pouvez pas envisager une grossesse, prudence extrême pendant cette période, vous êtes très très fertile.
Le col de l’utérus pendant la phase post-ovulatoire
Une fois l’ovulation passée, le col de l’utérus reprend son aspect de la sortie des règles : bas, dur, fermé et plutôt sec (sauf en cas de grossesse, on en reparle juste après !).
Le col de l’utérus avant les règles
Quelques jours avant les règles, vous pouvez percevoir une légère ouverture de votre col ainsi qu’une lubrification, correspondant cette fois à l’arrivée des menstruations. Mais il reste bas et dur.
Comment est le col de l’utérus en début de grossesse ?
On l’a dit, le col peut aussi signaler une grossesse, en fonction de sa position après l’ovulation. Les hormones étant très élevées en début de grossesse, le col peut ne pas avoir la même “attitude” que dans un cycle sans grossesse.
Ainsi, s‘il reste haut et redevient plus doux, comme pendant l’ovulation, il est possible que vous soyez enceinte ! La différence, c’est qu’il reste néanmoins fermé, pour protéger l’embryon.
Prudence toutefois, cet indice est à manier avec des pincettes et s’agissant du timing, cela varie d’une femme à l’autre. En effet, d’après les rares informations disponibles sur le sujet, il semble que le col peut mettre plusieurs jours (voire semaines !) pour remonter en cas de grossesse.
Quoi qu’il en soit, pour certaines femmes qui connaissent très bien leur corps, cela peut être un indice précoce de grossesse, avant même le retard de règles et le test urinaire (comme le saignement de nidation). Attention, néanmoins, une grossesse est toujours confirmée avec un test de grossesse positif, qu’il soit urinaire ou sanguin.
Col de l’utérus, ovulation et grossesse : comment les 3 sont intimement liés
Vous l’avez compris, connaître les différents états de votre col de l’utérus vous permet de repérer les changements hormonaux à l’oeuvre (notamment ceux des oestrogènes) et donc l’approche de l’ovulation : ouverture, remontée dans le vagin, ramollissement et lubrification sont des signes très clairs que votre corps se prépare à ovuler !
Si vous cherchez à tomber enceinte, son observation est un très bon indice de l’ouverture de votre fenêtre de fertilité. Le même raisonnement vaut aussi, mais à l’inverse, si vous êtes dans une logique de contraception, en évitant d’avoir un rapport non protégé lorsque votre col est haut, ouvert, mou et humide.
En fin de cycle, à l’approche de vos prochaines règles, l’état de votre col de l’utérus peut vous indiquer si elles s’apprêtent à arriver ou si au contraire, une grossesse est engagée.
Petite précision toutefois : tout cela ne vaut qu’en l’absence de contraception hormonale, sinon tout est faussé par les hormones de synthèse… Pas de panique donc si vous êtes sous pilule et que vous n’arrivez pas à observer toutes ces nuances, c’est normal.
Seconde précision d’importance : palper son col ne suffit pas pour gérer sa contraception, il faut être formée en symptothermie et appliquer des règles bien précises !
D’autant qu’on vous l’accorde, ces changements sont subtils et pas forcément évidents à repérer, sans compter que le timing du « remontage » du col en cas de nidation dépend vraiment de chaque femme. Par ailleurs, tout le monde n’est pas à l’aise avec l’idée de palper son col de l’utérus !
C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi il s’agit d’un indice facultatif en symptothermie ! La symptothermie est une méthode naturelle d’observation du cycle menstruel, qui vous permet d’identifier avec précision votre fenêtre de fertilité selon les deux bio-marqueurs de l’ovulation : la glaire cervicale + la prise de température. Ces deux signaux de fertilité sont plus fiables, mais l’observation du col peut venir en substitution à la glaire pour les femmes qui n’en ont pas beaucoup ou qui sont confuses quant à son observation !
Ainsi, si vous êtes à l’aise avec le toucher de votre col, ou encore si vous avez du mal à observer votre glaire, c’est un formidable outil alternatif, qui permet de confirmer votre analyse, que ce soit de l’ovulation ou d’un début de grossesse !
Comment examiner votre col de l’utérus ? Notre tuto pas à pas !
Vous êtes convaincue et voulez vous lancer dans l’autopalpation de votre col de l’utérus ? Voici comment réussir au mieux votre exploration en terre inconnue !
Procédez à l’examen le soir, après être passé aux toilettes, avec des mains très propres et des ongles courts. Essayez de toujours observer votre col au même moment de la journée.
Au départ, vous pouvez le faire après une douche ou un bain, vous serez dans les meilleures dispositions (mais jamais après un rapport sexuel, car il bouge pendant les ébats !).
Pour votre position, vous pouvez préférer être debout avec un pied relevé (sur une chaise, la baignoire, etc.) ou accroupie (en squat, sur les toilettes ou par terre) : mais procédez toujours de la même façon pour ressentir les changements.
Après vous être bien détendue, insérez un doigt (idéalement l’index ou le majeur) et tâtonnez avec sa pulpe jusqu’à ce que vous touchiez le fameux “donuts”, au fond de votre vagin.
NB : En principe, vous devez enfoncer à peu près la moitié de votre doigt dans votre vagin en période infertile, et presque tout le doigt en période d’ovulation (cela ne vaut bien sûr pas pour tout le monde, chaque doigt et chaque vagin sont uniques !). Avec le temps, vous saurez où vous en êtes en fonction de la profondeur à laquelle vous pouvez insérer votre doigt. Et certaines préfèrent insérer 2 doigts pour bien sentir, à vous de voir !
Vous pouvez appuyer un peu sur votre bas-ventre pour faire “descendre” votre utérus et rendre le col plus accessible.
Une fois trouvé, notez sa position, sa consistance, son ouverture, son positionnement et son humidité (dans un journal de bord ou sur une appli) : vous avez désormais toutes les cartes en main pour procéder à l’interprétation !
Surtout, soyez patiente avec vous-même ! Il faut vous observer régulièrement pour percevoir les évolutions, tout au long du cycle : d’ailleurs, le premier cycle d’observation sera un peu un cycle « zéro », qui vous permettra surtout de voir quel est votre « haut/bas », « ouvert/fermé » à vous : il s’agira de vos observations de référence, sur lesquelles vous pourrez vous baser ensuite. N’espérez pas forcément détecter votre ovulation ou un début de grossesse seulement avec votre col sur le premier cycle d’observation 😉
Par ailleurs, si vous êtes en essai bébé et souhaitez être accompagnée dans l’observation de vos signaux de fertilité pour « viser juste » (entre plein d’autres choses !), le Fertility Club est à votre disposition 🙂 Et si vous venez tout juste d’apprendre votre grossesse (éventuellement grâce à votre col !), le Mama Club est là pour vous !
Peut-on voir son propre col utérin ?
Dernière option pour celles qui n’arriveraient pas à visualiser leur col, qui auraient besoin de voir à quoi il ressemble pour pouvoir le toucher correctement, et pour qui les photos disponibles aux liens mentionnés plus haut ne seraient pas suffisantes : vous pouvez tout à fait voir votre col de l’utérus !
Pour cela, il vous suffit de vous procurer un spéculum (et oui, ce n’est pas réservé aux professionnels de santé, comme votre gynéco et votre sage-femme, vous pouvez en acheter en pharmacie ou même en ligne si vous n’êtes pas à l’aise à l’idée de demander cela à votre pharmacien ; )
Ensuite, il ne reste qu’à vous installer confortablement les jambes écartées, d’insérer délicatement le spéculum, de vous placer face à un miroir puis de diriger une lumière vers le miroir pour que ça réfléchisse bien à l’intérieur ! Et là, vous pouvez dire bonjour à votre col !
Certaines sages-femmes proposent également aux femmes de voir leur col de l’utérus en consultation, n’hésitez pas à demander à la vôtre si vous le souhaitez 🙂
Comment évolue le col de l’utérus pendant la grossesse ?
Voyons maintenant comment votre col de l’utérus peut évoluer au cours de votre grossesse 🙂
Tout d’abord, on l’a dit, le col reste fermé, pour protéger l’embryon. Par ailleurs, la progestérone, cette « gardienne du temple » pendant la grossesse, vient assécher la glaire cervicale, la faire coaguler pour « sceller » le col. C’est le bouchon muqueux !
Le col remonte après la nidation et reste haut pendant la grossesse, afin de prévenir un accouchement prématuré. Si le col est trop court et/ou reste un peu ouvert, on peut proposer un cerclage à la future maman.
En fin de grossesse, la femme enceinte perd le bouchon muqueux : cela indique que le col se prépare doucement au travail ! Toutefois, cette perte peut survenir bien avant l’accouchement proprement dit (jusqu’à deux semaines avant, environ à 37 semaines d’ aménorrhée), il est donc inutile de vous rendre à la maternité de suite : ce sont surtout les contractions, leur intensité et leur fréquence, ainsi que la rupture de la poche des eaux, qui donnent le « go ».
À l’ approche de l’ accouchement, sous l’effet des prostaglandines et de l’augmentation des contractions, le col commence à se ramollir (il devient plus mou, comme la texture d’une lèvre). Il se raccourcit aussi progressivement et peut même s’effacer, en passant d’une longueur normale à devenir presque inexistant).
Le col commence ensuite à s’ouvrir, à s’élargir pour permettre le passage de l’ enfant lors de l’accouchement. Ce processus de dilatation du col peut commencer plusieurs semaines avant l’accouchement pour les femmes ayant déjà eu des enfants, ou quelques jours/heures avant le travail pour celles qui vivent leur premier accouchement. Le col s’ouvre de plus en plus à mesure que l’accouchement se rapproche et au cours de la naissance de votre bébé : son ouverture peut alors mesurer jusqu’à 10 cm de diamètre !
Pour résumer – Questions fréquentes
Comment est le col de l’utérus en début de grossesse, après la nidation ?
Après la nidation (qui a en principe lieu 6-7 jours après l’ovulation et donc la fécondation), en théorie, le col remonte et redevient mou, tout en restant bien fermé pour protéger le bébé.
Toutefois, cette remontée peut se produire plusieurs jours, voire plusieurs semaines après l’implantation ! Il ne faut donc pas se fier à ce seul indicateur pour confirmer/infirmer un début de grossesse.
Quand le col devient mou pendant la grossesse ?
Le col de l’utérus se relâche également en toute fin de grossesse, à l’approche de l’accouchement. Le col devient très mou, commence à s’effacer davantage (il devient plus fin) et à se dilater sous la pression des contractions et du poids du bébé.
Toutefois, chez certaines femmes, le col reste fermé jusqu’au tout début du travail, tandis que chez d’autres, le col peut devenir mou et commencer à s’ouvrir quelques semaines avant, sans que le travail ne démarre immédiatement (c’est parfois ce qu’on appelle un « col favorable »).
Est-ce que le col de l’utérus permet de manière fiable de détecter une grossesse ?
Si votre col est haut, mou et fermé en fin de cycle, cela peut être un indice qui peut mettre la puce à l’oreille, en plus des autres signes précoces de grossesse. Toutefois, seul un test de grossesse permet de confirmer qu’on est enceinte ou non.
Comment s’assurer que le col est OK pendant la grossesse ?
La santé du col est primordiale pendant les 9 mois de grossesse, que ce soit en début de grossesse ou à l’approche du terme.
Pour s’assurer que tout va bien, votre médecin, gynécologue ou sage-femme peut réaliser des examens de contrôle, comme une échographie pour mesurer la longueur du col. Un toucher vaginal, bien que moins systématique, peut aussi être utilisé, notamment en fin de grossesse pour évaluer son état et sa maturité 🙂
Comment est le col de l’utérus après l’accouchement ?
Après l’accouchement, le col de l’utérus subit des transformations importantes pour revenir à son état pré-grossesse, mais ce processus prend du temps.
Le col reste ouvert immédiatement après la naissance (généralement 2 à 3 cm) et est très mou, car il a été grandement sollicité pendant le travail. De plus, il laisse passer les lochies, des pertes permettant d’évacuer les résidus de la grossesse, composées de sang, de tissus utérins ou encore de glaire cervicale.
Le col commence à se refermer lentement après la grossesse, mais il ne revient pas tout de suite à sa forme originale. Au bout d’environ une semaine, il est généralement fermé à 1 cm environ, même s’il peut rester légèrement plus ouvert et moins tonique qu’avant une première grossesse.
Il retrouve généralement sa fermeté et sa longueur normale au bout de 6-8 semaines, mais sa forme peut changer : un col de nullipare est souvent rond, tandis qu’un col de multipare (après un ou plusieurs accouchements) peut avoir une forme plus fendue ou ovale 🙂
Pour conclure, examiner votre col de l’utérus peut être un très bon indicateur de votre fertilité, à condition de le faire régulièrement, toujours de la même façon et de ne pas compter que sur lui (combinez toujours cette palpation avec la température). N’hésitez pas également à vous faire accompagner si besoin pour bien comprendre toutes les subtilités de votre col !
Si vous n’êtes pas à l’aise avec cette idée, aucun souci, il y a bien d’autres façons de vous observer pour aborder votre fertilité de façon 100% naturelle (principalement grâce à votre glaire cervicale).
Mais si vous êtes motivée pour vous lancer, ne paniquez pas si ce n’est pas clair au début, il faut plusieurs cycles pour bien percevoir les subtilités. Ainsi, une étude a révélé que 60% des femmes qui procèdent à cet examen n’étaient pas totalement sûres de leur analyse, alors qu’en réalité, elles décrivaient les choses de façon très fidèle à la réalité. Donc faites vous confiance !
Le col de l’utérus évolue aussi pendant la grossesse, pour protéger la grossesse et permettre l’accouchement. Comme quoi, ce petit « couloir » entre l’utérus et le vagin recèle bien des secrets et est bien plus utile qu’on ne pourrait le croire 😉 Qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous avez observé toutes ces modifications de votre col pendant votre cycle, et, éventuellement, en début de grossesse ? 🙂
Les sources complémentaires