Le rôle des hormones de la femme dans son cycle menstruel
Ah, les femmes et leurs hormones !! On a souvent l’impression qu’il s’agit d’un binôme inséparable et infernal, responsable de toutes nos sautes d’humeur et autre contrariétés.
Si les femmes sont, comme les hommes, régulées par ces subtils messagers (qui activent le sommeil, la digestion ou encore le désir sexuel !), elles ont quelques hormones bien spécifiques qui attisent toutes les curiosités.
Or, ces hormones féminines ne sont pas qu’un “truc” de femmes enceintes, ménopausée ou qui a ses règles. Elles jouent un rôle considérable dans notre fertilité, notre féminité, notre énergie et notre santé en général.
Vous vous demandez comment fonctionne ce subtil jeu hormonal ? Vous voulez savoir en quoi elles sont loin d’être un ennemi mais au contraire un super pouvoir ? On vous explique !
Hormones féminines : un Grand 8 cyclique
Les hormones sexuelles féminines ne sont pas un long fleuve tranquille : leur niveau varie à chaque étape de la vie d’une femme, et à chaque phase de son cycle menstruel.
Sauf avec une contraception hormonale, où les fluctuations hormonales sont bloquées et où le cycle devient lisse et linéaire (on y revient plus bas !), nos hormones font donc le roller coaster avec un objectif bien précis : nous rendre fertile !
Notre fertilité commence dans notre cerveau
On connaît toutes les oestrogènes et la progestérone, les fameuses hormones sexuelles féminines. Mais saviez-vous que pour être sécrétées, ces hormones ovariennes doivent recevoir un message d’autres hormones situées dans notre cerveau ? C’est en fait lui le chef d’orchestre de notre féminité.
Ainsi, à chaque cycle, un dialogue hormonal s’établit entre notre cerveau et nos ovaires, dont l’objectif ultime est de nous permettre de faire un bébé (bon, ça ne marche pas à tous les coups on vous l’accorde, mais il faut savoir que c’est LE but de toutes ces hormones !) :
- Pendant les règles (première phase du cycle), l’hypothalamus, une glande de notre cerveau, sécrète une première hormone, la GnRH. Celle-ci va alors stimuler une autre glande de notre cerveau, l’hypophyse, qui va à son tour produire une hormone dite folliculostimulante, la FSH. Comme son nom l’indique, la FSH va venir parler à nos ovaires pour leur indiquer qu’ils doivent préparer des follicules.
- On entre alors dans la phase pré-ovulatoire, durant laquelle chaque ovaire stimule les follicules : ce sont eux qui produisent des oestrogènes, en quantité croissante au fur et à mesure qu’ils maturent.
Le rôle des oestrogènes est de préparer à la fois l’ovule, mais aussi la paroi de l’utérus (appelée endomètre), qui va s’épaissir pour qu’un embryon puisse venir s’y implanter, dans le cas où il y aurait une fécondation. Les oestrogènes sont aussi à l’origine de la glaire cervicale, qui permet d’identifier que l’on entre dans sa fenêtre de fertilité.
Ce sont les hormones du plaisir, de la sexualité et de la fertilité par excellence !
Lorsque la FSH atteint un niveau seuil, un seul follicule est sélectionné (c’est le grand gagnant du mois !) et il libère alors une grande quantité d’oestrogènes.
Mais pour pouvoir être libéré de l’ovaire jusqu’à la trompe de Fallope (où il pourra, le cas échéant, rencontrer un spermatozoïde), l’ovule a besoin d’un nouveau message venant du cerveau : c’est là qu’intervient l’autre hormone hypophysaire, l’hormone lutéinisante (LH). Elle est sécrétée en quantités importantes 36 heures avant l’ovulation, lorsqu’elle perçoit un pic d’oestrogènes. C’est d’ailleurs elle que l’on mesure avec les tests urinaires d’ovulation, puisqu’elle est présente en grande quantité juste avant la libération de l’ovule.
Si on récapitule : lorsqu’on a un pic de LH et d’oestrogènes, c’est que l’ovulation est imminente !
- Le grand moment de l’ovulation arrive alors : l’ovule est libéré et il va vivre entre 12 et 24 heures seulement.
Ensuite, son enveloppe (le follicule) est transformée en corps jaune qui va se mettre à produire de la progestérone et, en moindre quantité, des oestrogènes.
Le rôle de la progestérone est de maintenir le nid au cas où l’ovule aurait été fécondé par un spermatozoïde (en gros, c’est un peu Jean-Claude Dusse tous les mois : “sur un malentendu, ça peut marcher” !). Sauf que la plupart du temps, il n’y a pas eu de fécondation.
Elle a aussi un effet bloquant de la FSH et la LH, pour empêcher toute nouvelle stimulation des ovaires et maturation d’un nouveau follicule. Elle n’a qu’un seul et unique but : préserver l’éventuelle grossesse en cours et éviter toute pertubation (elle ne sait pas encore si ça a marché ou pas…).
La progestérone est donc l’hormone de la conception, celle qui entretient le nid “au cas où”.
- On entre enfin dans la phase post-ovulatoire, qui dure entre 11 et 16 jours (14 en moyenne) et pendant laquelle le corps est dans l’incertitude quant à cette possible fécondation. La progestérone reste donc élevée, et les oestrogènes remontent un peu aussi. La FSH et la LH sont inhibées par la progestérone.
Au bout des 14 jours, tout le monde fait le point : s’il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune bat en retraite et se désintègre, entraînant une chute brutale de la progestérone.
En conséquence, le nid qui tapissait l’endomètre et qui était entretenu par la progestérone n’est plus maintenu et se désintègre lui aussi. Les couches vascularisées de l’utérus se détachent et descendent par le vagin : ce sont les règles qui arrivent !
Et voilà, la boucle est bouclée, on repart pour un tour ! Du fait de la chute de la progestérone, la FSH et la LH ne sont plus inhibées, elles reprennent donc du service pour qu’un nouvel ovule soit préparé. Et ainsi de suite…, jusqu’à la ménopause (ou une grossesse bien sûr !).
Les grands garants de notre fertilité : les oestrogènes et la progestérone
Si on récapitule, les deux hormones qui donnent tout chaque mois pour préserver notre fertilité sont donc les oestrogènes et la progestérone (les hormones du cerveau, elles, ne sont là que pour les stimuler).
NB : Les femmes produisent aussi un peu de testostérone, en moins grande quantité que les hommes. Elle joue un rôle dans le désir sexuel.
Les oestrogènes interviennent durant la première moitié du cycle pour :
- Préparer l’ovule puis déclencher l’ovulation
- Épaissir l’endomètre pour accueillir une éventuelle grossesse
- Mais aussi lubrifier notre vagin et favoriser notre désir sexuel : ce sont elles qui boostent notre libido juste avant l’ovulation !
La progestérone anime la seconde partie du cycle, après l’ovulation, pour :
- Maintenir l’endomètre au cas où un embryon devrait s’y implanter
- Augmenter légèrement notre température (permettant de confirmer l’ovulation dans certaines méthodes naturelles d’observation)
- Provoquer les règles lorsqu’elle chute brutalement en l’absence de grossesse
- Ou : se maintenir à dose élevée en cas de grossesse, pour préserver le nid dans lequel le bébé va se développer pendant 9 mois et empêcher une nouvelle ovulation pendant cette période (c’est un peu la gardienne du bébé !)
NB : les contraceptifs hormonaux simulent cet état de grossesse de façon constante, grâce à de la progestérone de synthèse qui bloque toute ovulation et toute implantation dans l’utérus.
Plus globalement, le rôle des hormones de la femme
Au delà du cycle menstruel, les oestrogènes et la progestérone jouent de nombreux rôles dans notre féminité. On vous en cite quelques-uns.
Les oestrogènes
- Développent nos organes féminins à la puberté (seins, utérus, endomètre, poils)
- Nous font nous sentir belle, attirante, sexuellement excitée (libido en folie avant l’ovulation !)
- Entraînent la production de glaire cervicale, qui nous rend fertile et nourrit les spermatozoïdes
- Consolident nos os
- Stimulent nos neurones
- Améliorent la qualité de notre peau et de nos cheveux (sympa ! – c’est un très bon antioxydant)
- Répartissent nos graisses sur nos hanches et nos cuisses et élargissent nos hanches (moins sympa…)
La progestérone
- Prépare et maintient la grossesse
- Prépare nos seins à l’allaitement
- Augmente notre température corporelle
- Fait chuter notre libido (c’est à cause d’elle qu’on est souvent moins open en seconde partie de cycle, avant les règles…)
- Densifie nos os
- Réduit les risques de cancer et de kystes
- Protège nos neurones et a un effet antidépresseur et apaisant
Une étude a même révélé que les femmes sous contraceptif hormonal sont plus susceptibles de souffrir de dépression, du fait du blocage de la progestérone.
Ces deux hormones sont donc très complémentaires : si elles sont équilibrées, notre cycle (et notamment nos règles) se déroulent sans encombre. En cas de déséquilibre, des désagréments peuvent intervenir.
Déséquilibre hormonal, le responsable de tous nos maux ?
Règles douloureuses, syndrome prémenstruel, cycles irréguliers, acné hormonale, etc. On a tendance à y répondre systématiquement par la prise d’un contraceptif hormonal. Et si en fait, il suffisait de rééquilibrer nos hormones féminines ?
Une déficience en oestrogènes peut perturber le sommeil, provoquer des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, une sécheresse vaginale, entraîner de l’anxiété voire une dépression, faire chuter la libido, l’appétit ou la mémoire, etc.
Au contraire, un excès d’oestrogènes ou de progestérone peuvent être la cause du fameux syndrome prémenstruel (maux de ventre, de tête, nausées, tensions dans la poitrine, irritabilité, rétention d’eau, etc.).
Un déséquilibre hormonal peut être dû à :
- La puberté ; le cycle met un peu de temps à s’équilibrer, raison pour laquelle il est plus chaotique au départ…
- Une alimentation déséquilibrée
- L’excès de perturbateurs endocriniens, dans les produits cosmétiques ou ménagers que l’on utilise notamment
- Le stress, les hormones du stress perturbant celles du cycle
- L’alcool, le tabac, les drogues, etc.
- Le manque d’exercice physique
- Une mauvaise flore intestinale causant des inflammations
- La génétique ou des maladies, notamment le syndrome des ovaires polykystiques ou une ménopause précoce
Il est possible de soulager ce déséquilibre grâce à des hormones de synthèse (notamment au moment de la ménopause), mais aussi plus naturellement en modifiant son alimentation et ses habitudes de vie.
Hormones féminines naturelles vs hormones de synthèse, même combat ?
Enfin, on tenait à rappeler un point important. Si les hormones naturellement produites par nos ovaires jouent un rôle fondamental dans notre santé, ce n’est pas le cas des hormones de synthèse apportées par un contraceptif.
Ces hormones de synthèse viennent bloquer les hormones féminines et les mettre en sommeil forcé, dans le but d’empêcher l’ovulation.
Tous les effets bénéfiques listés juste avant ne valent donc pas dans en cas de prise d’une contraception hormonale.
Raison pour laquelle les femmes qui arrêtent la pilule découvrent très souvent qu’elles ont une libido bien supérieure à ce qu’elles pensaient. En bloquant les oestrogènes, la pilule peut avoir un effet dévastateur sur le désir sexuel…
Enfin, un cycle au naturel vécu sans douleurs et sans complication (c’est la norme, rappelons-le !) est un excellent marqueur de notre bonne santé. Les éventuels dysfonctionnements sont une façon de repérer des déséquilibres hormonaux, ce qui n’est pas le cas avec un contraceptif hormonal.
Vous connaissiez tous ces subtils jeux d’hormones féminines ? Vous avez encore des questions ? On est là pour en parler 🙂
21 réflexions au sujet de “Hormones féminines”
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce site qui est une mine d’informations interessantes.
J’aurais une question concernant la phase lutéale et la progestérone.
Je suis très attentive à mes cycles car en projet de grossesse. Je repère mon ovulation et je constate que ma phase lutéale est toujours très courte (entre 8 et 10 jours)… Est ce du à un manque de progestérone? Existe t il des solutions pour booster cette hormone?
Merci d’avance 🙂
Florence
Bonsoir Florence, en effet, quand la phase post ovulatoire dure moins de 11 jours, c’est un signe de progestérone insuffisante, et plus précisément de corps jaune qui n’arrive pas à se maintenir suffisamment longtemps. Cela est un frein à une grossesse, car l’embryon a besoin de suffisamment de temps pour venir s’implanter.
On peut se supplémenter en progestérone, que ce soit avec des médicaments ou plus naturellement (avec l’alimentation ou encore des plantes), mais il est à mon sens plus judicieux de se concentrer sur la qualité de l’ovulation. En effet, un corps jaune défaillant, c’est a priori un follicule défaillant, donc un ovule pas top non plus. Il vaut donc mieux travailler sur l’avant ovulation (et l’après aussi, mais en soutien, en mode « ceinture et bretelles » !!). Belle soirée et à bientôt !
Bonjour Laurène,
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse. Que puis je alors faire pour améliorer la qualité de l’ovulation?
Bonne journée.
Cordialement
Bonjour Florence, il y a plein d’outils pour travailler sur la qualité de l’ovulation (alimentation, compléments, plantes, hygiène de vie, etc.), c’est ce qu’on fait dans le Fertility club pour info : )
Belle journée
Bonjour, cest très intéressant vous lire. Une mine d’informations. Mes tests de LH sont positifs sur plusieurs heures (ce mois ci, du 8 avril à midi au 9 avril a 8hres le matin pour revenir négatif) J’aimerais savoir sur quel test me fier, celui de midi le 8 ou de 8heures le 9 avril. Ma température a chuté de 0.2 le 8 avril pour remonter de 0,3 degré le lendemain et de 0,1 le 10 avril. Mon col est haut, ouvert, mou et ma glaire est filante. En espérant être claire 😉
Bonjour Isabelle,
C’est normal que vos tests de LH soient positifs plusieurs heures, la LH fait un pic entre 16 et 36h avant l’ovulation, donc si vous la testez au début de sa montée, vous pouvez avoir un test positif encore plusieurs heures après.
L’ovulation a lieu dans la fenêtre entre ce pic de LH, qui s’accompagne aussi d’un pic de glaire filante et d’une ouverture du col, et la montée de température qui marque l’arrivée du corps jaune (et donc le fait que l’ovulation a eu lieu).
J’espère que cela vous aide !!
Bonjour Laurène
Tout d’abord merci pour tout vos bon conseils.
J’ai à mon tour une question, nous essayons d’avoir notre premier bébé depuis 6 mois, et ce mois-ci nous avons décidé de faire un test d’ovulation, j’ai bien vu au début que mes tests étaient négatifs puis j’ai eu mon fameux pic de LH (la date présumé de mon ovulation sur Flo) et depuis j’ai continué, les reste des test et ils s’avèrent qu’ils sont toujours positif (après le 6ème jour de mon premier test positif). Pouvez-vous m’éclaircir ? Pourquoi les test restent-ils positif ? suis-je toujours en pic de LH ?
Merci beaucoup,
Belle soirée.
Bonjour Claire,
Certaines femmes, notamment celles qui ont un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), ont des taux de LH constamment élevés. Pour elles, les tests de LH ne sont donc pas adaptés car ils réagissent tous les jours (alors que le vrai pic de LH qui précède l’ovulation ne dure que 24h maximum).
Je te conseille donc d’observer ton ovulation par la combinaison de la glaire cervicale et de la température, cela devrait te permettre de la repérer avec plus de fiabilité !
Bonjour Laurène,
J’aurais besoin d’un petit coup de main…
A la demande de mon gynécologue, ma prise de sang a donné un taux de LH et FSH très bas.
Y a t’il un moyen de faire augmenter ces deux taux ? De les stimuler peut être ?
En vous remerciant par avance
Hello Tiphaine,
La LH et la FSH sont sécrétées par l’hypophyse, une zone du cerveau donc on peut faire plein de choses pour les aider oui, notamment en désengorgeant et en apaisant cette zone du cerveau !
Bonjour Laurène,
Je me permets de rebondir sur cette réponse qui m’intéresse fortement. Comment fait-on pour justement désengorger cette zone du cerveau ? Peut-être donnes tu des pistes sur ce site internet ?
Je suis concernée par ce problème, les médecins en PMA m’ont expliqué que mon cerveau s’était bloqué (suite à une période où j’ai alterné arrêt et reprise pilule, je ne supportais plus mon SPM sous pilule).
Les cycles se sont en effet totalement mis en arrêt. Je n’avais eu jamais eu de soucis avant et même réussi à avoir ma fille naturellement au bout de deux cycles !
J’en profite pour te remercier pour cette pépinière d’informations que tu offres à toutes les femmes.
Bonne journée et merci d’avance !
Bonjour Juliette,
Merci pour ton commentaire et ton gentil mot 🙂
Pour désengorger cette zone du cerveau qui est donc l’hypophyse, on peut déjà s’intéresser au travail de sa thyroïde, par exemple, car une thyroïde un peu en souffrance peut surcharger l’hypophyse, qui gère le système ovarien, mais aussi la thyroïde. Pour ce qui est de l’apaiser, on peut travailler sur la gestion du stress, via la respiration, la relaxation, la sophro… Quand le corps subit un stress, qu’il soit physique ou mental, le cerveau estime que l’on est pas prête à avoir un enfant et bloque la sécrétion des hormones ovariennes et donc le cycle.
Si tu as alterné arrêt/reprise de pilule, il faut aussi peut-être un temps au corps pour retrouver des cycles réguliers 🙂
En espérant que cette réponse t’ait aidée, je t’envoie plein de bonnes ondes pour la suite !!
Bonjour,
Juste après l’ovulation, dès le lendemain et encore plus les jours d’après, j’ai la poitrine qui gonfle et j’ai mal au dos et au ventre. Est ce que ce sont les hormones qui agissent ou des signes de règles qui apparaissent très très tôt ? Je suis en essai bébé et j’ai le sentiment de savoir très vite (des le 16 ou 17ème jour) que ça n’a pas fonctionné, associant ces douleurs aux prochaines règles. Le corps sait si tôt que ça n’a pas fonctionné ?
Merci de votre réponse
A.
Bonsoir Audrey,
Les changements au niveau de la poitrine et les douleurs dorsales pendant la 2nde partie du cycle, entre l’ovulation et les prochaines règles, peuvent être le signe d’un dérèglement hormonal qui rend cette phase plus délicate. Ce ne sont pas forcément des douleurs prémenstruelles, liées aux prochaines règles, mais plus le signe d’un léger déréglement dans votre balance hormonale.
Et certaines femmes ressentent très tôt qu’une grossesse est en cours ou au contraire que ce n’est pas pour cette fois, il n’y a à ma connaissance rien de très scientifique là dedans mais c’est peut-être votre cas ?
Je vous souhaite en tout cas que votre projet bébé aboutisse !
Merci beaucoup Laurène pour votre réponse.
Lorsque je dis que ke sais très tôt que je ne suis oas enceinte c’est parve que j’associe tout de suite douleurs (ventre, dos, poitrine) à l’arrivée des règles. Alors même que je commence à avoir mal des le lendemain de l’ovulation. J’ai lu quelque part que la migration de l’œuf dans les trompes pouvaient causer des douleurs pendant qq jours apres l’ovulation ?
Merci encore 😁
La migration est provoquée par de légères contractions qui peuvent peut-être entrainer des douleurs, mais je dois avouer que je n’ai jamais entendu cela. En revanche, la nidation dans l’endomètre peut provoquer un léger saignement, j’ai écrit un article à ce sujet si cela vous intéresse !
Bonjour,
Les femmes qui prennent la pilule (progestérone de synthèse donc simulation permanente d’une grossesse donc pas d’ovulation) sont elles susceptibles d’être ménopausée plus tardivement qu’une femmes utilisant une contraception non hormonale ?
Cordialement
Adé
Bonsoir Adé,
Non, il n’y a à ma connaissance pas de lien entre pilule et âge de la ménopause. Une femme pubère a environ 300.000 ovocytes en stock, ce ne sont donc pas les quelques cycles « loupés » sous pilule qui changent cette réserve.
Belle soirée
Bonjour audrey , j ai les mêmes symptômes que toi , as-tu réussis a régler cela ?
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Je souhaiterais savoir s’il est normal d’avoir des sautes d’humeur en milieu de cycle. Des fois je me sens énervée comme avant les règles. J’ai 44 ans et j’ai l’impression que c’est récent.
Merci beaucoup
Bonsoir Rose,
Oui les femmes sont cycliques donc notre humeur et nos émotions peuvent fluctuer d’un jour à l’autre, sous l’effet des hormones !! En revanche, si cela vous parait démesuré, il peut s’agir d’un signe de dérèglement hormonal, par exemple d’un excès d’oestrogènes ou encore de progestérone.
N’hésitez pas si vous souhaitez creuser la question !